Ligne du temps
Pour se donner une idée des éléments historiques de la vie militaire en Mauricie, nous avons commencé à développer une ligne du temps. Joignez-vous à nous et à nos contributeurs pour ajouter des faits ou en développer plus en détails.
1534-1760 | 24 juillet 1534 : Jacques Cartier plante une croix dans le sol de la péninsule de Gaspé et prend possession du territoire au nom du roi de France. C’est le début de la Nouvelle-France (Régime français). |
12 octobre 1535 | Lors de son second voyage en Canada, sur le chemin de retour d’Hochelaga (Montréal), sur le fleuve Saint-Laurent, alors qu’il se dirige vers Québec pour y prendre ses quartiers d’hiver, Jacques Cartier débarque sur la pointe sud de l’île Saint-Quentin où il plante une croix portant les armes du roi de France. |
4 juillet 1634 | Fondation de Trois-Rivières. Samuel de Champlain, alors gouverneur de la Nouvelle-France entreprend l’établissement permanent d’un poste de traite, en amont de Québec. Il charge de cette mission un de ses lieutenants, Monsieur de LaViolette qui débarque aux « Trois-Rivières ». Sur le Platon, une petite éminence de terre, haute d’environ 35 mètres au-dessus du fleuve, il amorce la construction d’un fort, enfin plutôt un fortin : une petite enceinte de pieux qui dominera de peu les alentours. Elle protégera des incursions amérindiennes qui menaceront l’établissement pendant plusieurs décennies. Les premiers habitants s’installeront dans l’enceinte de protection. Peu à peu, hors celle-ci prendront forme les champs. |
1648 | Le fort de Trois-Rivières est sauvé de la destruction iroquoise. |
1er juin 1650 | Le capitaine Pierre Boucher concède les huit premiers emplacements en dehors du fort de Trois-Rivières afin de créer un véritable bourg. Pour tenir compte de cette nouvelle réalité, il fait aussi construire, dans les mois suivants, la première palissade de pieux autour du bourg de Trois-Rivières. La palissade comporte trois redoutes aux angles et plusieurs bastions. La petite agglomération formée d’une trentaine de maisons s’étend sur environ 200 mètres le long du fleuve. |
6 juin 1651 | (L’époque des guerres amérindiennes pour le contrôle des réseaux de la traite des fourrures). Le gouverneur général de la Nouvelle-France accorde à Pierre Boucher une commission de capitaine des habitants du bourg de Trois-Rivières et lui délivre un ordre lui enjoignant, entre autres, de se procurer des armes, d’exercer les habitants à leur maniement et de les relayer au service de la garde. Boucher réunit alors, en corps de milice, tous les habitants de 16 à 60 ans en état de porter les armes. |
19 août 1652 | Le gouverneur de Trois-Rivières, Guillaume Guillemot Du Plessis-Kerbodot, fait une sortie avec 50 Français et 12 Amérindiens; le gouverneur et huit hommes sont massacrés lors d’une embuscade des Agniers, à la Pointe-aux-Ormes, à l’ouest de la Commune (Pointe-du-Lac). |
Été 1653 | De juin jusqu’à la fin août, Trois-Rivières est assiégée par des « partis de guerre » regroupant près de 600 Iroquois; le fort est défendue par le capitaine du bourg, Pierre Boucher et 46 habitants trifluviens jusqu’à l’arrivée des renforts en provenance de Québec. |
19 juin 1665 | Arrivée au Canada de 1300 soldats du Régiment de Carignan-Salières. Il comprend 20 compagnies et chacune d’elles se compose de trois officiers (1 capitaine, 1 lieutenant, 1 enseigne), de deux sergents, de trois caporaux, de cinq anspessades (c’est un grade de rang inférieur à celui de caporal et supérieur à celui de simple soldat) et de quarante soldats dont au moins un sert de tambour. |
3 avril 1669 | Création d’une « milice » canadienne. Dans une lettre datée du 3 avril 1669 adressée au gouverneur de Courcelles, Louis XIV ordonna d’exercer les habitants du Canada au maniement des armes et de les diviser en escouades (voir la lettre du 3 avril 1669). Ce fut le premier acte officiel qui institua les milices. Aucun acte public ne viendra par la suite sanctionner ou compléter les instructions contenues dans la lettre de Louis XIV. Dès lors, tous les hommes âgés de 16 à 59 ans devaient faire partie de la «milice canadienne», sous les ordres de capitaines, de lieutenants et d’enseignes. Ces miliciens, appelés «habitants», n’étaient donc pas des soldats professionnels et ne recevaient pas de solde en retour de leurs services. Ils recevaient une formation rudimentaire, sinon aucune, et devaient même fournir leur propre fusil — un fusil de chasse français provenant de la manufacture de Tulle —, sinon ils devaient présenter un «certificat de pauvreté» signé par leur capitaine, et remettre leur arme au retour d’une expédition. En temps de guerre, la milice servait de recrues pour l’armée. |
1683-1760 | Entre 1683 et 1688, le ministre de la Marine Jean-Baptiste Colbert envoya, en Nouvelle-France, 35 Compagnies franches de la Marine (d’environ 35 hommes chacune) dans le but de combattre les Iroquois et d’assurer la défense de la colonie. Ces troupes étaient stationnées dans les villes de Louisbourg, Québec, Montréal et Trois-Rivières. Ces soldats, munis de « billets de logement » émis par l’intendant, résidaient chez l’habitant et les notables de la ville qui leur devaient le gite et le couvert. |
4 novembre 1693 | Après le danger couru par la colonie à la suite de l’invasion ratée de l’amiral anglais Phips en 1690, on entreprend la restaurant des fortifications de Trois-Rivières tombées en ruines. Dans une lettre datée du 4 novembre 1693, le gouverneur général de la Nouvelle-France, Louis de Buade, comte de Frontenac confirme que « la clôture a été réparée et son enceinte augmentée… ». |
4 août 1701 | Le traité de la Grande Paix de Montréal est signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par 39 nations amérindiennes. Ce traité met fin aux guerres intermittentes du XVIIe siècle et marque un tournant dans les relations franco-amérindiennes. |
17-20 mai 1752 | La palissade du bourg de Trois-Rivières est complètement détruite par un incendie qui dure cinq jours. |
1754-1763 |
Conquête britannique 18 septembre 1759 : capitulation de Québec. 8 septembre 1760 : capitulation de Montréal et les débuts de l’occupation militaire britannique (Régime militaire). 23 septembre 1760 : les Trifluviens remettent leurs armes dans le parloir du convent des Récollets et prêtent serment d’allégeance à la Couronne britannique. 30 juin 1761 : Les troupes d’occupations anglaises établissement leur campement dans la Commune 10 février 1763 : signature du Traité de Paris met fin à la guerre de Sept ans – La France cède tous ses territoires d’Amérique à l’Angleterre, sauf les Îles Saint-Pierre-et-Miquelon qui demeurent propriété française. C’est le début du Régime britannique. |
7 octobre 1763 | Par la Proclamation royale, le territoire du Canada est réduit à la vallée du Saint-Laurent et forme dorénavant la Province of Quebec. |
10 août 1763 | Fin du Régime militaire. |
Novembre 1775 | La Province of Quebec est envahie par les troupes des colonies rebelles du sud (Les futurs Américains). Trois-Rivières se déclarent « ville ouverte » et se soumet afin d’éviter la destruction et les pillages. |
1776 | Du 8 février au 20 mai, les Américains occupent militairement Trois-Rivières; les Ursulines soignent 21 soldats ennemis. |
8 juin 1776 | La bataille de Trois-Rivières a lieu à la Côte à Plouffe (secteur Sainte-Marguerite) : la riposte britannique et des miliciens canadiens y écrasent l’occupant. |
10 juin 1791 | L’Acte constitutionnel est adopté par le Parlement britannique qui a pour principal objectif de satisfaire les demandes des sujets loyalistes ayant quitté les États-Unis à la suite de la guerre d’indépendance américaine de 1775-1783. La Province of Quebec a plus que triplé (le territoire s’étend du Labrador, en passant par la vallée du Saint-Laurent, jusqu’à l’ouest des Grands-Lacs) et elle est divisée en deux nouvelles provinces distinctes : le Bas-Canada et le Haut-Canada. |
17 mars 1812 | Le gouvernement de la Province of Quebec acquiert le manoir de Tonnancour qui servira de résidence aux officiers de la garnison de Trois-Rivières. |
11 août 1814 | 34 soldats anglo-américains meurent noyés sur le bateau passeur de Jean-Baptiste Corbin, T-R. |
1837 | Les insurrections des Patriotes de la région de Montréal touchent très peu la région trifluvienne. |
27 mars 1854 | Début de la Guerre de Crimée : La France et l’Angleterre déclarent la guerre à la Russie. L’Angleterre retire la grande majorité de ses troupes stationnées en Amérique pour les envoyer combattre en Crimée. Le Canada doit alors s’organiser seul pour se protéger en créant une garde nationale capable de maintenir l’ordre public et de veiller à la défense du territoire contre les ambitions américaines. |
1855 | Le Canada-Uni crée alors une commission d’étude dont le rapport donne lieu à la Loi de la Milice de 1855 : c’est l’acte de naissance de la Milice volontaire canadienne qui prévoit, entre autre, la création de 50 compagnies de carabiniers à temps partiel. |
Octobre 1856 | Formation de la 1ère Compagnie de carabiniers de la Milice Volontaire de Trois-Rivières (63 miliciens), sous le commandement du capitaine I.C. Hart, du district militaire no 8, Force Active, classe A. |
Mai 1865 | Trois-Rivières fournit 200 soldats pour la protection contre les menaces de raid des Féniens dans la vallée du Niagara. (NOTE : la confrérie fenian, groupement composé de nord-américains d’origine irlandaise basé aux États-Unis, visant les établissements britanniques basés au Canada. Ces raids, également connus sous le nom d’invasion irlandaise du Canada, avaient pour but de forcer le gouvernement britannique de l’époque à se retirer d’Irlande.) |
Mars 1866 | 80 Trifluviens prêts pour la guerre contre les Féniens. |
1868 | Trois-Rivières possède 2 compagnies de miliciens (Compagnie no 1 commandée par le capitaine Jacques Barnard et la compagnie no 2, par la capitaine Ezéchiel Hart) |
1870 | 355 Trifluviens, sous le commandement du colonel Hanson, se préparent à la guerre contre les Féniens. |
24 mars 1871 | Fondation du Three Rivers Provisional Battalion of Infantry (86e Bataillon d’infanterie provisoire de Trois-Rivières), formé du regroupement des compagnies rurales de Trois-Rivières, de Louiseville, de Berthierville et de Saint-Gabriel-de-Brandon. |
4 juin 1880 | Le 86th Three Rivers Battalion of Infantry (86e Bataillon d’infanterie de Trois-Rivières) devient une unité permanente |
1884 | Quelques Mauriciens participent à la Guerre du Nil, à Kartoum. |
1899 | Des Shawiniganais participent à la Guerre des Boers, dont Duncan Monro. |
8 mai 1900 | Le bataillon devient un régiment en adoptant le nom de 86th Three Rivers Regiment (86e Régiment de Trois-Rivières). |
1901 | Fondation de la Ville de Shawinigan. |
Mai 1905 | Début de la construction du manège militaire à Trois-Rivières et celui-ci sera occupé en 1906. |
3 août 1914 | Début de la Première Guerre mondiale. |
Janvier 1916 | Formation et mobilisation du 178th Bataillon canadien-français C.E.F. à Trois-Rivières (C.E.F. = Canadian Expedionnary Force). La zone de recrutement couvre Victoriaville, Trois-Rivières, Montréal et Sherbrooke. L’unité est commandée par le lieutenant-colonel de la Bruère Girouard. |
3 janvier 1917 | Naissance du Corps de Cadets 694 du Collège Immaculée-Conception à Shawinigan. |
Mars 1917 | Départ outre-mer pour le 178e Bataillon C.E.F. |
11 novembre 1918 | Fin de la Première Guerre mondiale. |
1918 | En témoignage de sa contribution au recrutement du 178e, le 86e Régiment de Trois-Rivières reçoit l’honneur de bataille «Amiens», inscrit depuis sur son Guidon régimentaire. |
1er juin 1920 | Changement d’appellation : Le Régiment de Trois-Rivières (Perpétue le 178e Bataillon canadien-français). |
1927 | Naissance du Corps de cadets 1327 Aldred (ITS) de Shawinigan. |
1929 | Implantation de la Compagnie C du Régiment de Joliette. |
Septembre 1932 | Jean-Victor Allard s’enrôle au Régiment de Trois-Rivières. |
15 décembre 1936 | L’unité d’infanterie trifluvienne change de vocation et devient un régiment blindé : Three Rivers Regiment (tank). |
15 décembre 1936 | Arrivée de la 81e Batterie d’artillerie RCA à Shawinigan. |
1er septembre 1939 | Début de la Deuxième Guerre mondiale (L’Allemagne envahie la Pologne). |
1940-1945 | Le Ministère de la Défense réquisitionne la Caserne du Côteau (aujourd’hui le Parc d’exposition de Trois-Rivières), pour la durée de la guerre. Seul le stade de baseball est accessible au public pendant cette période. Outre l’entraînement de base, le Régiment surveillent des prisonniers allemands, composés d’homme de la Luftwaffe et de la Marine marchande ainsi que des civils internés. Ces prisonniers sont groupés en trois catégories : les «blancs» pour réhabilitables et envoyés à Sorel, les «gris» sont douteux et les «noirs» sont des nazis irrécupérables socialement. |
1940 | La 81e Btie est jumelée à la 66e Btie de Montréal et va rejoindre le 14e Régiment d’artillerie à Petawawa et départ outre-mer. |
Mars 1940 | Le Three Rivers Regiment (tank) s’installe aux Casernes Wesmount, à Montréal. |
3 août 1940 | Le Three Rivers Regiment (tank) s’installe au Camp Borden, en Ontario et débute son entrainement intensif, sous le commandement du lieutenant-colonel John Gore Vining. |
Août 1940 | Tandis que le Régiment se rend à Borden, un second bataillon est mis sur pied et mobilisé à Trois-Rivières pour la défense du territoire canadien et le renforcement des unités combattantes. Jusqu’en 1945, le 2e Bataillon enrôlera plus d’un millier de Mauriciens qui serviront dans diverses unités au Canada et outre-mer. Le bataillon était commandé par le colonel Raoul Pellerin |
13 août 1940 | Création du Corps blindé canadien, formé de treize régiments blindés. |
Octobre 1940 | Formation de la 1re Brigade blindée canadienne, sous le commandement du colonel F.F. Worthington, jusqu’alors le fondateur et le commandant de l’École des blindés. |
Février 1941 | La 1re Brigade blindée canadienne est formée des trois unités suivantes : Le Three Rivers Regiment (tank), l’Ontario Regiment et le Calgary Regiment. |
1er avril 1941 | Changement d’appellation : 12th Army Tank Batallion (Three Rivers Regiment). |
21 juin 1941 | La 1re Brigade blindée canadienne s’embarque à Halifax et le convoi vogue vers l’Angleterre. |
30 juin 1941 | Les 8 navires transportant la 1re Brigade blindée canadienne jettent l’ancre à Gouroch, en Écosse. Le Régiment se rend en train sur la plaine de Salisbury, à l’ouest de Londres et y établit ses quartiers. |
1941-1943 | La «drôle de guerre» – Les mois qui suivent sont consacrés à un entrainement intensif à la guerre blindée, le tir, les communications sans fil, l’entretien des chars d’infanterie Matilda et la conduite de véhicules à roues; sans compter les nombreux exercices physiques, des courses à obstacles ou des marches forcées avec 50 livres (23kg) sur le dos alors qu’il faut courir 10 milles (16 km) en deux heures. |
21 septembre 1941 | Naissance de l’Escadron 14 de Shawinigan. |
Fin janvier 1942 | La 1re Brigade blindée canadienne prend position aux côtés du Corps d’armée canadien installé sur la plaine de Sussex. Les troupes canadiennes ont comme mission de participer à la défense côtière et de se préparer à l’inévitable invasion de l’Europe. Le Régiment s’installe dans la banlieue de la petite ville de Worthing. Il est maintenant doté des nouveaux chars blindés Churchill (modèle II de 40 tonnes). L’entraînement intensif se poursuit. |
Fin avril 1942 | Le Régiment change d’appellation et devient le 12th Canadian Armoured Regiment (Three Rivers Regiment), appellation officielle sous laquelle il combattra durant toute la guerre. |
24 décembre 1942 | Naissance de l’Escadron 226 de Trois-Rivières. |
10 juillet 1943 | OPÉRATION «HUSKY» – Invasion de la Sicile. À 9 heures, sous la protection d’un violent barrage de feu provenant des navires de guerre ancrés au large, les troupes d’assaut, dont le 12th Canadian Armoured Regiment (Three Rivers Regiment) débarquent sur la péninsule de Pachino. Après de durs combats, la Sicile est libérée en septembre. Le Régiment s’y illustre et se mérite les honneurs de bataille suivant: «Débarquement en Sicile», «Grammichele», «Piazza Armerina», «Agira», «Adrano», «Vallée du Troina», «Sicile 1943». |
Sept 43/mars 1944 | Période de combats continus et très durs pendant laquelle les soldats du « Trois-Rivières » combattent courageusement et participent à la libération des villes de Termoli (sept-déc 1943) et d’Ortona (déc 43 à mars 44), se méritant les honneurs de bataille «Termoli» et «Ortona», brodés sur le Guidon régimentaire. |
24 au 31 juin 1944 | Durant l’attaque contre la ligne Trasimène (forte ligne défensive allemande), le « Trois-Rivières » connaît les plus lourdes pertes de son histoire : vingt tués (dont sept officiers) et quarante-quatre tués – la plupart étant membres du Régiment depuis sa mobilisation – cinq membres d’équipage d’un char Sherman enlisé, sont fait prisonniers (les seuls durant toute la guerre) et 22 chars Sherman mis hors d’usage par les obus anti chars et les mortiers. Le Régiment se mérite l’honneur de bataille «Ligne Trasimène», brodé sur son Guidon régimentaire. |
Février-Avril 1945 | CAMPAGNE DU NORD-OUEST DE L’EUROPE – Le transfert des troupes canadiennes, de la Méditerranée au Nord-Ouest de l’Europe, s’effectue dans le plus grand secret. Au cours de février et mars 1945. Les chars de la 1re Brigade blindé canadienne sont transportés par trains et par transporteurs à roues. De Marseilles, le Régiment traverse la France puis s’installe à Menin, en Belgique. |
9-27 avril 1945 | Libération des Pays-Bas. Le Régiment tire son dernier obus alors que les forces allemandes dans les Pays-Bas se rendent sans condition. |
8 mai 1945 | BILAN – Capitulation allemande et fin de la Guerre mondiale en Europe. La guerre est bien terminée pour la 1re Brigade blindé canadienne. Du 10 juillet 1943 au 8 mai 1945, celle-ci avait combattu pendant 532 jours sur un total possible de 668 jours. Pour sa part, le 12th Canadian Armoured Regiment (Three Rivers Regiment) a passé 301 jours en première ligne dont 113 jours consécutifs contre la ligne Gothique à l’automne 1944. Il se mérite ainsi le record d’avoir combattu en première ligne plus longtemps que tout autre régiment canadien et d’avoir combattu aux côtés de toutes les unités alliées au cours de ce conflit. Les pertes du Régiment s’élèvent à 114 morts et à 331 blessés. |
2 septembre 1945 | Capitulation du Japon et fin de la Deuxième Guerre mondiale. |
30 novembre 1945 | De retour au Canada, le 12th Canadian Armoured Regiment (Three Rivers Regiment) est démobilisé après un défilé dans les rues de Trois-Rivières. |
1er avril 1946 | Naissance du 62e Régiment LAA à Shawinigan et un changement d’appellation pour le régiment de milice trifluvien qui devient brièvement une unité anti-char: 46th Anti-Tank Regiment (Three Rivers Regiment). |
19 juin 1947 | L’unité trifluvien redevient un régiment blindé : 24th Armoured Regiment (Three Rivers Regiment). |
1948 | Trois-Rivières compte quatre Corps de cadets de l’Armée : le Séminaire Saint-Joseph, l’Académie de La-Salle, l’école Saint-Philippe et l’École Saint-François-Xavier. |
8 février 1949 | L’unité change de nom et porte dorénavant son appellation française : Régiment de Trois-Rivières (24th Armoured Regiment). |
1950-1953 | GUERRE DE CORÉE |
1er avril 1958 | Naissance du Corps de cadets 2611 du 62e Régiment RCA. |
19 mai 1958 | Changement d’appellation : Le Régiment de Trois-Rivières (RCAC). |
1959 | Naissance du Corps de cadets 2640 du Séminaire Sainte-Marie. |
1960 | Arrivée du nouveau fusil Fabrique Nationale (FN) de calibre 7.62mm et de fabrication belge. |
1960 | Naissance du Corps de cadets 170 Radisson, Trois-Rivières. |
1963 | Le 62e Rgt LAA devient le 62e Régiment d’artillerie RCA. |
1964 | Le ministre libéral de la Défense nationale annonce l’unification des Forces armées canadiennes (Terre, Air et Marine). Le Général Jean-Victor Allard, alors chef d’état-major de la Défense et premier militaire francophone à détenir ce plus haut poste au sein des Forces canadiennes, est le principal artisan de la mise en place du projet d’unification. Il fait en sorte que les militaires francophones puissent travailler dans leur langue maternelle et, pour se faire, il crée une formation entièrement composée d’unités francophones, le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5e GBMC) stationné à la base de Valcartier. |
1964 | Naissance du Corps de cadets 2446 de Cap-de-la-Madeleine. |
1968 | Le projet d’unification des Forces Armées prend effet. |
6 mai 1968 | Changement d’appellation : Le Régiment de Trois-Rivières (RCAC)Le ministre Cadieux annonce la formation, à Valcartier, d’une nouvelle unité blindée, membre du 5e GBMC, qui perpétuera l’histoire, les us et coutumes du régiment de milice triflucien. On retrouve ainsi donc deux unités:
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7 octobre 1970 au 11 février 1971 | La Crise d’octobre 1970 – Les unités du 5e GBMC sont déployées pour assurer la sécurité et la paix sociale en prévision d’une insurrection appréhendée à la suite de l’assassinat du vice-premier ministre du Québec, le ministre Pierre Laporte. |
1972 | Naissance de l’Escadron 815 à Grand-Mère. |
10 mars 1972 | Naissance de l’Escadron 817 de Nicolet. |
12 mars 1973 | Naissance du Corps de cadets 2526 Optimiste de Mékinac. |
21 juin 1974 | Lors d’une tempête de neige de 38cm poussée par des vents de 50 à 80 km et sous un froid sibérien, les véhicules TTB (transporteurs de troupes blindés) du 12e Régiment blindé du Canada (Régulier), assistés de quelques confrères d’armes trifluviens, secourent des centaines de personnes en faisant la navette entre Sainte-Foy et Charlesbourg. |
Été 1976 | OPS GAMESCAN – Dans le cadre des Jeux olympiques de Montréal, les miliciens du 12e Régiment blindé du Canada (Milice), de Trois-Rivières, du 62e Régiment d’Artillerie de campagne, de Shawinigan, ainsi que les unités du 5e GBMC ont assisté les autorités politiques et policières dans le bon déroulement sécuritaires des jeux. |
10 juin 1978 | Le 12e Régiment blindé du Canada fête son dixième anniversaire d’accession à la force régulière. Pour souligner le lien étroit qui unit la Ville de Trois-Rivières et le 12e RBC, le maire Gilles Beaudoin remet les clefs de la ville au Colonel du Régiment, le général Jean-Victor Allard et plus de 1,000 bérets noirs, portant fièrement l’écusson du 12e Régiment blindé du Canada, défilent dans les rue de la ville : la grande famille du 12e milice et régulière ainsi que les corps de cadets affiliés, soit le CC2446, du Cap-de-la-Madeleine, le CC2671 de Trois-Rivières, le CC2728 de Victoriaville et le CC 2931 de Louiseville. |
1986 | Naissance du NCSM Radisson, Réserve navale. |
2001 | Centenaire de la Ville de Shawinigan. |
2009 | 375e anniversaire de la fondation de Trois-Rivières. |
SOURCES: Arcand, Guy. 35e/81e Batterie d’artillerie 1912-2012. Shawinigan. 2012. Gravel, Jean-Yves. Histoire du Régiment de Trois-Rivières, 1871-1978. Éd. du Bien Public, Trois-Rivières, 1981, 155p. Samson, Pierre. Journal de bord du NCSM Radisson depuis sa fondation. 2014. Robert, Daniel, historien. Journal SCAP. Différent articles publiés. |