Biographie – Gilles Lafrenière
Gilles Lafrenière, musicien
Gilles Lafrenière est né le 25 janvier 1937 à Ste-Flore. Il est le fils de Lucien Lafrenière et de Yvette Lafrenière. Gilles est l’aîné, ses frères et sœurs, Jacques, André, Lise, Paul, Pierrette, Carmen et Yves.
Il fit ses études primaires et secondaires à l’école Sacré-Cœur de Grand-Mère. En 1954, il se dirige vers l’École des Métiers de Grand-Mère où il termine son cours en ajustage mécanique.
Dès son jeune âge il s’intéresse à la musique. À 12 ans, il apprend le solfège avec le frère Octavien-Joseph (Coutu) et commence à jouer dans l’Harmonie du Sacré-Cœur de Grand-Mère. Son instrument préféré est le sousaphone qui, quelques années plus tard est remplacé par le tuba. En 1950, il brise les conventions en allant jouer durant l’été pour l’Union musicale de Grand-Mère, la fanfare des adultes. Il y demeure durant 45 ans.
À la fin de son cours d’ajustage mécanique il est employé à la Fonderie de Cap-de-la-Madeleine, mais ce travail ne l’inspire pas et il laisse son emploi quelques mois plus tard.
Lors d’une visite au Parlement d’Ottawa, il assiste à la cérémonie du changement de la garde, musique en tête. Il a 16 ans et cette musique militaire le transporte, il n’a qu’un but être musicien, mais de musique militaire. C’est ainsi qu’en 1955, il est accepté, mais sous approbation, comme tubiste à une formation de musique militaire au Corps de l’Ordonnance de Montréal. Malheureusement un accident met prématurément fin à son rêve.
La musique devient son unique passe-temps, mais il lui faut un travail rémunérateur. C’est ainsi qu’en 1956, il entre au service de la Crèmerie Crête de Grand-Mère jusqu’en 1968 et en 1970 il devient gérant de la Laiterie de Grand-Mère, propriété de la Laiterie de La Tuque, il occupe cette fonction jusqu’en 1975.
En 1967, il s’enrôle comme réserviste-musicien et devient membre de la fanfare du 62e Régiment d’artillerie de campagne de Shawinigan, son tuba le suit comme un fidèle ami. Étant très versatile, il est employé comme journaliste-pigiste pour le Courrier de Laviolette, le Journal Le Pont et l’Hebdo de Shawinigan, il signe sa chronique ‘’C’est mon opinion, Gilles Lafrenière. Ce travail, il l’occupe jusqu’en 1977.
Au début des années 70, il est muté à fanfare du 12e Régiment Blindée de Trois-Rivières et après quelques années il revient à Shawinigan et devient plus tard le directeur musical de la fanfare du 62e RAC. Tout en occupant ce poste, il est recruté par le fameux groupe musical de la Garde du Royal 22e Régiment de Québec, il joue avec cette formation durant 10 étés soit de 1980 à 1990. Son rêve est devenu réalité et c’est comme tubiste qu’il performe au sein de cette organisation. Comme il le dit si bien; ‘’pour un musicien, faire partie de ce corps d’élite équivaut pour un hockeyeur de faire partie du Canadien de Montréal’’.
À la Citadelle de Québec, il est promu sergent-major de la Musique de la Garde et devient l’adjoint des directeurs musicaux, le capitaine Charles Lapointe, puis le capitaine René Joly, tous les deux directeurs musicaux des Voltigeurs de Québec et le lieutenant Ferland du Régiment du Saguenay.
En 1984, lors de la fête des grands voiliers à Québec, le sergent de discipline Lafrenière, est chargé de coordonner musicalement les gardes d’honneur de la Gouverneure générale Jeanne Sauvé, cette dernière a passé son été à la Citadelle de Québec.
Du point de vue civil, de 1965 à 1975, Gilles Lafrenière est recruté par la CSN et devient négociateur des contrats de travail, secrétaire du syndicat commerces et services à Shawinigan regroupant 21 syndicats.
À la fin de ce mandat, il acquiert un dépanneur à Grand-Mère et il en est le propriétaire jusqu’en 1980.
Durant toutes ces années, Gilles demeure toujours un musicien aguerrit et il joue de façon sporadique avec diverses harmonies et/ou fanfares civiles, notons entre autres; l’Harmonie de La Tuque, l’Harmonie de St-Tite, l’Union musicale de Cap-de-la-Madeleine, l’Harmonie de Louiseville, l’Harmonie de Charlesbourg (Québec) et combien d’autres.
En 1980 et ce jusqu’à sa retraite en 1997, il est chauffeur d’autobus.
C’est ainsi qu’en 1997, le sergent-major Lafrenière prend une retraite bien méritée après 25 ans et 6 mois de loyaux services en tant que musicien auprès de la Citadelle de Québec et du 62e Régiment d’artillerie de campagne de Shawinigan.
En 1995, il adhère à la Légion royale canadienne, filiale 101 de Grand-Mère et en 2000, il transfert à la filiale 44 de Shawinigan, dont il est encore membre.
Malgré cette retraite, il demeure des plus actifs au sein de la communauté du Grand Shawinigan et de Grand-mère. C’est ainsi qu’on le retrouve impliqué au sein de l’Union musicale de Shawinigan dont il est Ambassadeur. Il n’a que de bons mots pour son directeur musical Claude Sheridan et ses confrères musiciens. Il a prêté sa voix à la Chorale Laurentienne, au Chœur du Rocher. Il est actuellement membre de la chorale St-Jean-Baptiste de Grand-Mère depuis le début des années 60.
À titre de musicien de l’Union musicale de Shawinigan, il a donné son dernier concert le 7 décembre 2014 après 65 ans comme tubiste.
‘’ Le choix que j’ai fait dès ma jeunesse de suivre ma passion, soit la musique, a outrepassé mon travail musical. Celle-ci m’accompagne encore aujourd’hui tout au long de ma retraite; vive la musique! ‘’.
Gilles lafrenière s’est marié le 26 juillet 1958 à Émilia Levesque. Ils ont un fils, Mario, adjudant-maître à la Base militaire de Borden, Ontario. Ils ont fêté en 2014, leur 56e anniversaire de mariage.
Médailles et décorations
Médaille Décoration canadienne avec agraphe
Médaille du Jubilé d’argent de la Reine Élisabeth II
Médailles de la Légion Royale Canadienne
Médaille Ex-Officier
Médaille du 75e anniversaire de la LRC
Écrit par: Guy Arcand